Par principe et surtout par esprit de contradiction, j'écoute rarement les conseils de mon père. Mais je dois admettre une chose : quand il s'agit de livres (et parfois aussi de musique), il me connaît bien. On parle quand même de l'homme qui, un jour où je devais faire une fiche de lecture et où je n'avais aucune idée du livre que j'allais choisir, m'a tendu Le Portrait de Dorian Gray en me disant "je parie que ça t'inspirera". Ou encore de l'homme qui est un jour rentré du travail avec les trois premiers tomes de Harry Potter (encore inconnu dans nos contrées, à l'époque) pour me les offrir.

Bref, il y a quelques jours, il est entré dans ma chambre avec trois livres d'Arturo Pérez-Reverte. Il venait de les retrouver en rangeant son immense collection d'ouvrages en tout genre et était persuadé qu'ils me plairaient. J'ai commencé un des trois livres (Le Club Dumas) avant-hier. Une fois de plus, je pense qu'il ne s'est pas trompé dans ses conseils. L'histoire est incroyablement prenante et le personnage principal, une sorte de chasseur de livres anciens plutôt aigri, est bizarrement attachant. Dommage que je sois obligée de freiner un peu sur la lecture, je suis quand même censée étudier pour mes examens (plus que quatre).

D'ailleurs, en parlant de ça, j'ai le plus stressant de tous demain après-midi (oui, un samedi). Ca fait une semaine que je ne fais qu'étudier de la linguistique historique, autrement dit, l'évolution des mots de la langue française depuis le latin jusqu'au français moderne. Pour une fois, je m'y suis vraiment mise à fond. Alors, que je le réussisse ou pas, j'aurai fait de mon mieux et j'aurai au moins la conscience tranquille...